LES BANQUES CENTRALES FONT TOURNER LES TÊTES, par François Leclerc

Billet invité.

Au fil de ces dernières années, les banques centrales ont confirmé être l’indispensable clé de voute du système financier. Elles ont fait face avec efficacité à une crise aiguë de liquidité (au blocage du système), en agissant en tant que prêteur en dernier ressort à un niveau massif. Elles ont ainsi contribué à baisser le coût de la dette souveraine et permis aux institutions de se financer à coût quasiment nul, afin d’aider au retour des beaux jours.

LE COURS NOUVEAU DES BANQUES CENTRALES, par François Leclerc

Billet invité.

La Fed entame une diminution de la taille de son bilan destinée à s’étaler dans le temps, n’allant pas jusqu’à se donner l’objectif de le ramener à sa dimension d’avant la crise. À l’opposé, la Banque du Japon continue imperturbablement son programme d’achat de titres, sans autres résultats tangibles que la monétisation de sa dette publique. Entre les deux, la BCE n’a pas encore pris sa décision.

RETOUR ILLUSOIRE DE LA FED À LA NORMALITÉ, par François Leclerc

Billet invité.

Après de longues tergiversations, la Fed a finalement enclenché prudemment la marche arrière et va progressivement laisser décroître son énorme stock d’actifs en ne renouvelant pas les titres en sa possession, lorsqu’ils arrivent à maturité. Son bilan atteint il est vrai la taille de 4.500 milliards de dollars – il était de 700 milliards en 2008 – et la banque centrale détient environ 15% de la dette fédérale, prêtant le flanc au reproche d’avoir franchi la frontière entre la politique monétaire et la politique budgétaire, qui n’est pas de son ressort, brisant un tabou.